A Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Age - et à l'époque moderne -, deux abbayes de femmes de l'ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces... Lire la suite 115,30 € Neuf Expédié sous 2 à 4 semaines Livré chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre A Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Age - et à l'époque moderne -, deux abbayes de femmes de l'ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces deux communautés naissent et se développent dans un double mouvement de complémentarité et de concurrence. L'analyse des origines et du mode de vie des religieuses montre que, issues des couches supérieures de la société autunoise et bourguignonne, voire auvergnate et comtoise, ces femmes retrouvent à l'intérieur de la clôture le confort auquel sont habitués leurs proches. Elles ne sont toutefois pas totalement coupées du monde, contrairement aux injonctions de certaines autorités ecclésiastiques et, si elles font appel à de nombreux officiers, tant temporels que spirituels, elles n'hésitent pas à sortir de l'enceinte monastique ; en fait, les deux communautés sont profondément intégrées dans la cité éduenne et dans la région. Elles possèdent en effet de nombreux biens et domaines et les religieuses surveillent attentivement la gestion de leur temporel ; elles jouent également un rôle spirituel important par leurs prières, la nomination de prêtres dans les églises de leurs domaines et la célébration de nombreux anniversaires pour leurs bienfaiteurs et les fondateurs d' prosopographique est disponible en ligne à Date de parution 01/01/2016 Editeur Collection ISBN 978-2-503-55442-6 EAN 9782503554426 Format Grand Format Présentation Broché Nb. de pages 706 pages Poids Kg Dimensions 15,7 cm × 23,3 cm × 4,1 cm
Lejeudi 25 août, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des 4 vérités sur France 2. Une émission qui a porté principalement sur diverses polémiques religieuses. Sans minimiser le problème posé par une « offensive politique de l’islamisme », Jean-Luc Mélenchon a exprimé le raz-le-bol d’une large majorité de Français sur ces querelles religieuses qui envahissent
1Cet ouvrage est la publication de la thèse de doctorat de Nathalie Verpeaux soutenue sous la direction de Michel Parisse. Il en livre la totalité des résultats, ce qui est rare et ce dont on doit se réjouir, eu égard à la richesse de ceux-ci. On en jugera par l’épaisseur du vol. 1 de texte, 706 p., qu’accompagne un vol. 2, intitulé Matériaux prosopographiques à consulter en ligne, avec un accès réservé aux personnes ayant acquis le premier volume. Le travail a porté sur deux abbayes féminines d’Autun, Saint-Andoche et Saint-Jean-le-Grand, qui ont existé entre le haut Moyen Âge et 1792, et dont les fonds ont été totalement dépouillés par l’a., ce qui représente 1 300 documents pour la première institution, 1 400 pour la seconde. Chronologiquement, ces fonds renvoient surtout au xiiie et au xive s., plus encore au xve s. puisque les deux tiers de la documentation datent de cette période. Un chapitre préliminaire fait la synthèse des connaissances sur l’histoire des abbayes avant le xiiie s. mais le gros du travail porte essentiellement sur les trois derniers siècles du Moyen Âge. Ce sont deux monographies entrecroisées qui viennent compléter heureusement les lacunes d’une historiographie encore pauvre sur le monde monastique féminin, après plusieurs jalons importants que l’a. rappelle en introduction. Cela fait écho à la situation même des maisons de moniales au Moyen Âge, totalement dépendantes des maisons d’hommes, même dans les gestes religieux, qui ont eu un faible rayonnement, peu de possessions et qui ont laissé peu de sources. Les exceptions à cet égard constituées par Saint-Andoche et Saint-Jean-le-Grand méritaient d’être mises à profit et leur position de jumelles, à quelques encablures, au sein de la même cité, permettait en plus une étude comparée qui valorise les connaissances acquises sur l’une et l’autre. Le questionnement posé à la documentation qui constitue l’entrée principale dans le sujet est pertinent quant à la périodisation évoquée plus haut dans quelle mesure ces religieuses bénédictines ont-elles eu un mode de vie monastique ; ne s’apparentèrent-elles pas plutôt à des chanoinesses séculières, telles que les connaissaient les terres du Saint Empire romain germanique ? 2Le plan du livre est fidèle au sous-titre de l’ouvrage. Le premier chapitre se consacre aux religieuses éduennes en les suivant de leurs familles d’origine à leur entrée dans la communauté, pour donner une synthèse de la composition des deux communautés en se focalisant sur les abbesses, ce qui est compréhensible, mais en n’oubliant pas de s’élargir à l’entourage ou familia des abbayes. La seconde partie examine dans le détail ce qui leur attache les pieds sur terre les possessions et la domination seigneuriale qu’elles induisent en distinguant les modalités de leur présence temporelle à Autun mais aussi dans l’arrière-pays et en les replaçant dans la hiérarchie des autres détenteurs du pouvoir de ban. Le dernier chapitre complète l’étude par les éléments qui élèvent leurs têtes vers le ciel, avec des pages essentielles sur leur vie quotidienne dans le respect des vœux prononcés, pour conclure sur le rôle spirituel exercé par les deux maisons dans la société locale, notamment sur les églises paroissiales qui les entourent dans le domaine non attendu de la cura animarum et dans la prise en charge de la mémoire funéraire. Ce plan thématique est justifié et tout à fait clair, néanmoins il conduit souvent l’a. à ne pas assez distinguer les évolutions du xiiie s. au seuil du xvie s., donnant le sentiment que le monde des moniales d’Autun est immuable. Cependant, quelques exemples précisément datés, notamment sur les familles qui entourent les abbayes ou sur quelques abbesses du xve s., viennent corriger avec profit cette impression. Le développement est régulièrement illustré par de très nombreuses cartes, des plans, des croquis, des schémas qui synthétisent le propos et que l’on retrouve aussi dans les planches en fin de vol. 1. Deux indices permettent une entrée dans la foison des informations, par les noms de personnes et les noms de lieux, ce qui valorise encore l’ensemble. 3Saint-Andoche et Saint-Jean-le-Grand apparaissent au terme de l’étude comme des institutions solides, qui n’ont pas périclité avec la fin du Moyen Âge et qui n’ont pas été absorbées par d’autres abbayes ou par des maisons masculines, comme c’est alors souvent le cas. Et cela alors même que la ville d’Autun perd de son rayonnement à la même époque. Elles affirment l’une et l’autre une revendication forte d’indépendance, notamment face aux évêques du lieu, de manière victorieuse à l’époque médiévale. Cela participe très probablement à leur renommée et concourt à les faire rechercher pour leur fille par les familles des élites. Malgré le sentiment d’uniformité que peut donner le monde religieux féminin qui se résume souvent à l’application d’une règle proche de la règle de Benoît, même chez les mendiantes ou les chartreuses, il est sûr que cette étude montre que l’on ne peut parler d’atonie d’un monastère à l’autre. Chacun a sa vraie spécificité le souci plus grand de la mémoire des morts à Saint-Andoche ce qui se traduit par la production de quatre obituaires, édités ailleurs par l’a., une gestion temporelle plus rigoureuse à Saint-Jean ce qui se manifeste peut-être par la conservation de comptes de la fin du xive s.. Les religieuses d’Autun in fine ne sont pas des chanoinesses séculières, même si la gestion de leur mense par prébendes fait évidemment penser au monde canonial. Elles conservent des biens personnels, elles aménagent leurs conditions de vie parfois par la qualité de la nourriture, par le confort de leurs intérieurs mais, de manière générale, elles respectent l’engagement qu’elles ont fait par les vœux. Le degré d’implication personnelle dans la vie religieuse est évidemment différent d’une personne à l’autre, difficile à mesurer dans les sources comme souvent. Sans surprise, les filles issues de la noblesse obtiennent les charges d’abbesse et de prieure. Et l’on a grâce à ce livre la confirmation, s’il en était besoin, que les femmes entrées au monastère ne disparaissent pas pour autant de leur famille. On ne s’en débarrasse pas ainsi même si toutes n’ont pas choisi cette voie et les relations qu’elles conservent avec leur famille biologique restent intenses. L’un des apports principaux de l’ensemble du travail repose sur ce travail de fourmi qui permet une connaissance intime du monde éduen pour la fin du Moyen Âge et qui présente en définitive une très belle étude d’histoire sociale. Le matériau est présenté dans la base de données consultable en ligne qui contient pas moins de 35 généalogies et un millier de fiches prosopographiques. Celles-là ne concernent pas que les religieuses des deux établissements, mais toutes les personnes rencontrées au cours du dépouillement des sources et notamment tous les officiers employés par les moniales pour gérer leurs ressources, avec les familles desquels elles ont développé des liens serrés qui ont permis de diversifier les milieux de leur recrutement, pour les ouvrir à bien d’autres familles que la noblesse.
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